Le cadre d’échanges entre les
ordonnateurs sociaux des entreprises publiques et leur tutelle financière
continue de se renforcer. Le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat,
Moussa Sanogo s’est entretenu, ce mercredi 16 mars à l’hôtel Pullman, avec les
Présidents de Conseil d’administration (Pca) et les Directeurs
généraux des entreprises publiques, ainsi que les agences d’exécution.
Cette réunion annuelle organisée par le
truchement de la Direction générale du Portefeuille de l’Etat (DGPE) avait pour
objectif de passer en revue les performances et les actions mises en œuvre au
cours de l’année 2021 de même que de dégager les évolutions pour 2022. L’état
des lieux des performances des entreprises publiques, sur le plan financier,
révèle un résultat net provisoire consolidé qui s'établit à 58 milliards de
FCFA en 2021, après 56 milliards de FCFA enregistrés en 2020 et un résultat net
positif de 6 milliards de FCFA noté 3 ans plus tôt.
Les dividendes, quant à elles, perçues par l’Etat ont doublé entre 2017 et
2021, passant de 17 milliards à 33 milliards de FCFA.
Nonobstant cette bonne performance
enregistrée qui a valu aux sociétés d’Etat des mots de félicitations, le
ministre a néanmoins invité ses interlocuteurs à accorder une attention
particulière au cours de l’année 2022 aux défis de « l’optimisation des
performances opérationnelles qui, pour certaines entreprises reste quelques
fois en dessous des standards sectoriels », ainsi que ceux de « la prise en
compte des recommandations issues des audits diligentés par la tutelle
financière » et de « la mise en œuvre efficace des stratégies sectorielles
de gestion du portefeuille de l’Etat ». « Je serai heureux que les
dirigeants sociaux aient une participation active aux réformes visant l’amélioration
du fonctionnement des organes d’administration et de gestion. (…) Enfin je vous
encourage à veiller au renforcement de vos dispositifs de contrôle interne pour
le respect des règles et principes de bonne gouvernance », a affirmé le
ministre. Dans le même élan, la DGPE a également souligné qu’un suivi rapproché
de certaines entreprises publiques s’impose dans les secteurs tourismes
agricultures, banques, médias, services et transports.